Le transgénérationnel : se libérer des héritages de nos ancêtres pour être pleinement Soi

Parfois, l’origine de nos symptômes physiques, de nos comportements, de nos schémas répétitifs et modes de fonctionnement est à aller rechercher au-delà de notre propre vie : dans la vie de nos aïeux.

Anne Ancelin Schutzenberger, pionnière de la thérapie transgénérationnelle a écrit de nombreux ouvrages à ce sujet.

S’intéresser au transgénérationnel, c’est aller voir les mémoires que nous portons et qui ne nous appartiennent pas en réalité. Ce sont des mémoires qui nous ont été transmises par nos aïeux et bien souvent nous n’en avons pas du tout conscience.

Parfois on peut avoir l’intuition d’un secret de famille, de quelque chose qui s’est joué dans les générations au-dessus de nous, parfois c’est à la suite d’une certaine errance thérapeutique ou après avoir déjà bien travaillé sur les mémoires de vie actuelle que les mémoires transgénérationnelles se présentent.

Pourquoi aller à la rencontre de ces mémoires :

Ces mémoires transgénérationnelles que nous portons à notre insu et qui nous empêchent de vivre pleinement notre vie, proviennent de « mal vécu » de nos ancêtres. Ce sont des traumatismes de diverses natures, qui n’ont pu être pleinement vécus, compris et libérés par les ancêtres qui les ont vécus, et qui sont donc restés gravés dans leur génétique et ainsi on les retrouve chez certains descendants. Ces mémoires attendent d’être enfin libérées par un descendant qui saura les voir et les accueillir pour les libérer pour toute la lignée.

Cette transmission transgénérationnelle au niveau de la génétique est étudiée actuellement en « épigénétique ».

La thérapie transgénérationnelle permet de se libérer de ces mémoires et de libérer également toute la lignée, c’est-à-dire les ancêtres ET les descendants. Nous faisons donc ce travail pour nous-même mais également pour nos parents et enfants.

J’ai reçu de nombreux témoignages de personnes qui après un soin transgénérationnel ont vu des améliorations notables dans leur relation à leurs enfants ou à leurs parents. Chaque cas est particulier, ce n’est pas systématique, mais c’est courant de voir un changement.

On appelle mémoires intergénérationnelles les mémoires qui concernent des générations qui se connaissent (enfants, parents, grands-parents en général).

On appelle mémoires transgénérationnelles, les mémoires qui concernent des générations qui ne se connaissent pas et peuvent parfois être très lointaines (en général, arrières grands-parents et au-delà).

Photo de la couverture de « le livre généalogique d’ascendance » éditions Aédis.

Dans les mémoires problématiques que l’on retrouve régulièrement il y a :

  • Tous les traumatismes, les agressions (que l’ancêtre en soit l’auteur ou la victime), les morts violentes et empreintes de souffrance, les trahisons, les injustices, les faillites, les IVG, enfants morts-nés, les femmes mortes en couches, violence conjugale, maltraitance, abandon… La liste serait bien longue puisqu’elle concerne tout ce qui a « traumatisé » l’ancêtre, tout ce qu’il a vécu sans pouvoir intégrer la charge émotionnelle, ce qui fait que cela est transmis aux générations suivantes.
  • La fidélité à la lignée fait qu’un mode de fonctionnement mis en place par un ancêtre pour survivre suite à un traumatisme va être repris ensuite inconsciemment par toute la descendance. Et inconsciemment une part de soi ne voudra pas en sortir pour ne pas être « rejeter du clan », car dans notre inconscient collectif, être rejeté de la tribu signifie mourir… On peut aussi tout simplement ne pas s’autoriser inconsciemment à « faire mieux » que ces ancêtres pour s’assurer de toujours faire partie du clan. Par exemple « chez nous toutes les femmes sont travailleuses et font passer les autres avant tout, quitte à s’épuiser »…
  • Les mémoires transgénérationnelles se transmettent tout particulièrement quand c’est un « secret de famille ». Car tout ce qui n’est pas exprimé s’imprime…
  • Les dates anniversaires : ce sont des dates clés de la lignée ou un traumatisme a eu lieu et dans les générations du dessous on retrouve des vécus difficiles qui se déclenchent à cette date…
  • Le syndrome du gisant : cela se produit suite à un « deuil impossible » dans la lignée. Un ancêtre qui est mort prématurément et/ou dans des circonstances dramatiques. La famille inconsciemment cherche à réparer ce drame en « remplaçant » le défunt. Certains descendants vont alors porter cette mémoire inconsciemment en développant le « syndrome du gisant ». D’une certaine manière ils ne vivent donc plus leur propre vie mais celle du défunt afin de la réparer. Evidemment cela va avoir des conséquences avec symptômes, physiques et/ou psychologiques. Ce concept a été mis en place par le Docteur Salomon Sellam. On peut repérer le syndrome du gisant par un calcul précis de date par rapport à notre date de naissance et en observant les dates de nos aïeuls dans notre arbre généalogique. Mais le syndrome du gisant peut aussi être présent pour un enfant qui nait après un décès, une fausse couche, une IVG d’un enfant de sa fratrie, même si dans ce cas, on parle plutôt « d’enfant de remplacement ». Tout cela bien sûr se produit si le traumatisme de perte de l’enfant précédent n’est pas correctement accueilli et libéré, si le processus de deuil n’a pas pu vraiment se faire. Si cela est fait, l’enfant suivant ne portera pas cette mémoire, tout sera clair dans la place de chacun.

Les mémoires du « féminin blessé » issues du vécu des lignées :

Chez les femmes que j’accompagne, les mémoires transgénarationnelles qui affectent leur quotidien actuel et que l’on traite en séance sont le plus souvent : mémoires d’agressions sexuelles, de violence conjugale, de maltraitance dans l’enfance, d’emprise, de dépendance matérielle, de « femmes fortes » de la lignée ayant tout porté dans leur famille au détriment de leur santé et de leur bonheur, les femmes mortes en couches, les IVG (souvent clandestines), les enfants morts-nés…

En résumé on peut dire que l’approche transgénérationnelle permet de mettre en lumière des zones d’ombres de notre histoire familiale et ainsi cela peut débloquer certaines situations difficiles dans nos vies actuelles. Cela nous permet de nous libérer, de libérer nos ancêtres et nos descendants et ainsi de vivre vraiment notre vie (et non plus celle d’un ancêtre qu’on cherche inconsciemment à réparer).

Comment se libérer des mémoires transgénérationnelles

La libération d‘une mémoire traumatique peut se faire de diverses manière :

  • par l’étude de l’arbre généalogique et la prise de conscience,
  • par un soin de libération émotionnelle (type hypnose dans ce que je propose) qui permet de revivre d’une certaine façon la mémoire et de lui trouver une issue favorable et heureuse, de lui trouver du sens,
  • par une acte symbolique, par l’accueil, l’amour et le pardon.

Si vous ressentez le besoin de vous libérer de mémoires transgénérationnelles, je propose ces différentes approches dans mes soins individuels (en ligne ou en présentiel dans le jura).

Des ateliers « Créer son génosociogramme et se libérer des mémoires du Féminin Blessé »

A partir de septembre 2025, je propose également des ateliers (en ligne et en présentiel) pour créer son génosociogramme  (c’est un arbre généalogique qui comprend les liens psychologiques entre les membres de la famille, les faits marquants, les loyautés, les traumas…), ceci axés sur les troubles de la santé féminine, les relations toxiques, difficultés d’autonomie financière, relations compliquées, maternité difficile etc. Si vous êtes intéressés vous pouvez me contacter pour vous inscrire.

Il y a aura une version en ligne de ce cycle d’ateliers et une version en présentiel à Champagne-sur-Loue (Jura).

Dates : 

  • pour le cycle en ligne : 3 jeudis de 20h à 22h : 11 septembre, 2 octobre, 16 octobre.
  • pour le cycle en présentiel : 3 samedis matins de 9h30 à 11h30 : 13 septembre, 27 septembre et 18 octobre.

Toutes les informations sont dans l’article associé : ici.

Au plaisir de vous accompagner dans ces mises en lumière,

Caroline


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