La vie est mouvement. Elle va, elle vient, elle nous emporte parfois dans des situations plus ou moins simples, plus ou moins agréables.
Pour ne pas se laisser submerger, pour rester dans la paix du cœur, dans notre calme intérieur quoiqu’il arrive, maintenir son ancrage est primordial.
Ancrage à la Terre surtout. Mais aussi ancrage au Ciel. Lien à sa propre Présence, à son Être Profond. Et rester centré ainsi.
Comme cela est connu dans de nombreuses traditions de sagesse, nous sommes de véritables canaux énergétiques entre la Terre et le Ciel. Il est naturel lorsque nous sommes en pleine santé, que nous réceptionnons, que nous nous nourrissions, des énergies de la Terre par la plante des pieds, et du Ciel par le sommet de la tête. Dans un fonctionnement sain, nous sommes ainsi nourris en permanence par les énergies du Ciel et de la Terre, que nous recevons en abondance, couvrant ainsi tous nos besoins si nous nous ouvrons pleinement à recevoir. Il ne nous est alors plus nécessaire de nous recharger en énergie par des fonctionnements erronés, des relations biaisées avec les autres. Toute relation de manipulation, de victimisation, de sauvetage de l’autre, de persécution de l’autre (cf. « triangle victime – bourreau – sauveur » de l’analyse transactionnelle), qui vise inconsciemment à récupérer de l’attention, de la reconnaissance, de l’énergie des autres, devient ainsi inutile. Et on peut revenir à des relations justes dans le respect profond de soi et de l’autre. Revenir dans notre juste responsabilité de notre vécu, à notre juste place, en vivant en Conscience à chaque instant. Dans l’abandon, la Confiance, l’ouverture à la Vie. En relâchant le contrôle, conséquence de la peur…
Souvent le manque d’ancrage à la Terre est aussi en lien avec un refus d’incarnation, plus ou moins marqué, plus ou moins conscient. Une fuite de la réalité, du monde matériel pour se réfugier dans les mondes imaginaires et/ ou spirituels. Une fuite du corps, une peur de souffrir à divers niveaux, une culpabilité. Là aussi, il est important de réapprendre à s’ouvrir à la Vie, à refaire confiance à la Vie, à s’ouvrir à recevoir l’Amour de la Terre pour nous. Reprendre conscience que l’on est aimé tel que l’on est au plus profond de nous, que l’on mérite pleinement notre place ici sur Terre et d’avoir nos besoins comblés, que l’on peut être profondément heureux de vivre sur cette planète, avoir conscience d’être un enfant chéri de la Terre.
Je vous propose ici deux méditations pour cela. Une méditation axée sur l’ancrage à la Terre, qui visite plus profondément cela, et une autre plus classique d’ancrage à la Terre et au Ciel.
Vous pouvez accompagner ces méditations par des mantras personnels, des décrets, que vous vous dites, à voix haute si possible, que vous vous écrivez de façon à les voir plusieurs fois par jour, et surtout en ressentant ce que vous dites pleinement, dans toutes vos cellules, dans chaque atome de votre corps. A vous de sentir ce dont vous avez besoin, de créer vos propres phrases qui résonnent en vous, et de les répéter aussi souvent que cela vous fait du bien. Voici quelques exemples : « je suis totalement aimé(e) tel que je suis », « je suis parfait(e) tel que je suis, j’ai déjà tout en moi », « je suis heureux(se) de vivre sur Terre et de profiter pleinement de ce qui m’est offert dans ma Vie », « je m’ouvre à l’abondance de la Vie, je mérite cette abondance », « j’ai toute ma place sur cette Terre, je mérite d’être ici »… Place à votre créativité !
Adoptez-en déjà une que vous répèterez pendant 21 jours puis vous pourrez selon vos besoins vous appesantir sur une autre.
Bonne pratique.
Pour guérir des problématiques précises, pour se défaire de modes de fonctionnement, il pourra être nécessaire de libérer directement les mémoires cellulaires en jeu grâce par exemple aux soins en Santé Humaniste , mais ces méditations, effectuées quotidiennement, peuvent déjà beaucoup aider ou être utilisées avantageusement en complément d’un travail sur soi, quel qu’il soit.